La grammaire du monologue intérieur
Auteur / Autrice : | Florence Floquet |
Direction : | Monique de Mattia-Viviès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 15/03/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Aliyah Morgenstern |
Examinateurs / Examinatrices : Laure Gardelle, Grégoire Lacaze | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sylvie Hanote, Catherine Paulin |
Résumé
Ce travail se propose d’étudier, sous un angle grammatical, le phénomène romanesque connu sous le nom de "monologue intérieur", qu’il convient d’emblée de distinguer du "stream of consciousness", auquel il est souvent ramené. Afin de mieux cerner et de définir ce qu’est le monologue intérieur, nous confrontons les définitions qui en sont généralement données à des textes de fiction anglophones, et nous analysons les techniques linguistiques utilisées pour représenter ce discours particulier. Il apparaît donc que le monologue intérieur n’est pas une technique linguistique mais doit plutôt se concevoir comme une catégorie narratologique. Ce discours s’incarne grâce à diverses techniques linguistiques : le discours immédiat mais aussi certaines des techniques du discours rapporté, avec en son centre le discours direct (libre) et à sa périphérie le discours indirect classique. Le discours indirect libre, quant à lui, navigue entre les deux. Ces différentes techniques reposent donc sur une conception particulière du discours intérieur qu’elles véhiculent, et leur étude permet d’étudier la possibilité offerte à l’auteur ou au narrateur de détourner leur forme afin de servir une stratégie narrative, avec parfois pour but de faire passer pour verbal ce qui ne peut l’être.