Identification de biomarqueurs de la réponse au traitement antipsychotique chez des patients avec un premier épisode psychotique
Auteur / Autrice : | Réjane Troudet |
Direction : | Marion Leboyer, Stéphane Jamain |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neuroscience |
Date : | Soutenance le 03/12/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Michel Llorca |
Examinateurs / Examinatrices : Marion Leboyer, Stéphane Jamain, Maxime Rotival | |
Rapporteur / Rapporteuse : Chin Bin Eap |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Un des besoins encore non satisfait de la recherche sur la schizophrénie est le développement d’une stratégie thérapeutique personnalisée basée sur des biomarqueurs facilement testables dans le sang. Leur identification permettrait de prédire qui va répondre à quel antipsychotique et d’ainsi orienter le choix des cliniciens vers l’antipsychotique le plus adapté pour chaque patient, en terme d’efficacité, de dose et d’effets indésirables. Dans le cadre du consortium OPTiMiSE, nous avons recherché des biomarqueurs de réponse à l’amisulpride chez des patients avec un premier épisode psychotique. Par la combinaison de différentes approches génétiques et bioinformatiques, nous avons identifié des changements d’expression et de méthylation chez les bons répondeurs à l’amisulpride, en particulier dans le gène ALPL. Le niveau d’expression de ce gène avant traitement nous a permis de prédire la réponse après 4 semaines d’amisulpride, présentant le métabolisme de la vitamine B comme un mécanisme central dans la réponse à l’amisulpride. De plus, la combinaison des données d’expression et de génotypage, via l’identification d’eQTL de réponse, a permis d’améliorer la prédiction de réponse à l’amisulpride, suggérant que d’autres gènes pourraient être impliqués. L’ensemble de ces résultats offre de nouvelles perspectives pour l’amélioration de la prise en charge des patients avec un premier épisode psychotique vers une médecine personnalisée.