Thèse soutenue

La pauvreté rurale en Algérie ˸ formes, causes et effets des politiques de lutte contre la pauvreté. Cas de deux communes, Sidi Sémiane et Menaceur (wilaya de Tipaza)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Soraya Mokdad
Direction : Sandrine CostaZoheir TaferCyrille Ferraton
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Économiques
Date : Soutenance le 07/11/2018
Etablissement(s) : Montpellier, SupAgro en cotutelle avec Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture d'Alger (ENSA, Ex INA)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Economie Gestion de Montpellier (2015-.... ; Montpellier)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Marchés, organisations, institutions et stratégies d'acteurs - UMR MOISA (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Abdelatif Kerzabi
Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Costa, Zoheir Tafer, Cyrille Ferraton, Abdelatif Kerzabi, Abdelatif Chelil, David Vallat
Rapporteurs / Rapporteuses : Abdelatif Chelil, David Vallat

Résumé

FR  |  
EN

La thèse a pour but de caractériser la pauvreté en milieu rural algérien et d’identifier les causes de paupérisation des populations locales par une recherche des causes à la fois historiques, sociales et politiques, ainsi que de leurs effets sur les populations de deux communes représentatives de Sidi Sémiane et de Menaceur dans la wilaya de Tipaza. Deux séries de causes sont principalement explorées : des causes historiques remontant à la colonisation, et des causes liées à la perte des moyens d’existence des populations locales provoquée par le terrorisme qui a frappé toute l’Algérie pendant les années 1990.La pauvreté est un concept qui ne cesse d’évoluer et sa dimension est plurielle, de la dimension absolue à subjective, en passant par la dimension relative. L’approche adoptée dans cette thèse est celle des « capabilités » d’Amartya Sen, pour qui la pauvreté n’est pas seulement un manque de revenus, mais aussi un manque de libertés qu’a un individu à choisir sa vie. Aussi originale qu’innovante, la plus grande difficulté de cette approche réside dans la fixation d’indicateurs objectivement mesurables ; nous avons donc procédé à un essai de standardisation de ces indicateurs dans les deux communes rurales étudiées. Les méthodes, à la fois qualitatives et quantitatives, ont été adressées à deux groupes de populations pauvres et non pauvres dans les deux communes. Le choix de ces deux communes s’est basé sur plusieurs critères que sont leur pauvreté selon l’étude du PNUD de 2006 et sur un ensemble d’indicateurs de développement de ces communes définis dans l’étude de typologie des communes du ministère délégué au Développement Rural en 2004 et dans celle du Renouveau Rural réalisée par le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural en 2006. Les résultats de notre étude ont été obtenus grâce à des comparaisons entre populations pauvres et non pauvres de ces mêmes communes.