Thèse soutenue

Le traitement de l'iode radioactif : perception du risque, qualité de vie et stratégies d'adaptation des patients ayant un cancer de la thyroïde

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Auteur / Autrice : Mathilde Robert
Direction : Angélique Bonnaud-AntignacGhozlane Fleury-Bahi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale
Date : Soutenance le 03/07/2018
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Laboratoire de Psychologie des Pays de la Loire (Nantes ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Françoise Kraeber-Bodéré
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Yves Le Roux
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie Préau

Mots clés

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Résumé

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Dans un premier temps, ce travail de thèse a pour but d’identifier les caractéristiques de la perception du risque nucléaire associé au traitement à l’iode 131 des patients ayant un cancer de la thyroïde et d’appréhender les stratégies d’adaptation mises en place par les individus pour y faire face. Dans un second temps, il a pour but de savoir si il existe une relation entre la perception de la radioactivité et la qualité de vie des patients. Pour cela trois études ont été menées dans le cadre d’un suivi longitudinal. Une première étude qualitative visait à relever le contenu de la perception du risque et à identifier l’évolution des stratégies d’adaptation mises en place par les individus pour s’adapter au risque au cours de la prise en charge. Ensuite, une première étude quantitative cherchait à vérifier l’évolution des caractéristiques de la perception du risque au cours du temps tandis qu’une seconde étude quantitative souhaitait tester le possible lien entre le coping, la perception du risque et la qualité de vie. Les résultats de ces études indiquent que les patients déclarent être davantage préoccupés par le risque pour les autres que par le risque pour eux-mêmes et que les patients mettent en place un ensemble de stratégies qui visent à mettre à l’écart leur perception du risque pour euxmêmes. Les résultats montrent également une diminution significative de la qualité de vie sociale des patients trois mois après la fin de l’hospitalisation. Cependant la relation entre le coping, la perception du risque et la qualité de vie n’est pas significative. Au vu des résultats obtenus, des propositions de pistes d’amélioration de la prise en charge du patient sont exposées.