Les microplastiques et leurs additifs dans les produits de la pêche : développements méthodologiques et prévalence
Auteur / Autrice : | Ludovic Hermabessiere |
Direction : | Guillaume Duflos, Philippe Soudant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie des fonctions biologiques |
Date : | Soutenance le 12/11/2018 |
Etablissement(s) : | Littoral |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Lille ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Région Hauts-de-France : Région Nord-Pas de Calais |
Laboratoire : Laboratoire de sécurité des aliments de Maisons-Alfort et de Boulogne-sur-Mer - Anses Laboratoire de Boulogne sur Mer | |
CUE Lille Nord de France : Communauté d'universités et d'établissements Lille Nord de France (2009-2013) | |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Tassin |
Examinateurs / Examinatrices : Julien Gigault, Catherine Mouneyrac, Maria-Luiza Pedrotti, Alexandra Ter Halle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Julien Gigault, Catherine Mouneyrac |
Mots clés
Résumé
L'augmentation de la production de matière plastique depuis les années 1950 combinée à une mauvaise gestion des déchets plastiques ainsi qu'aux mauvais comportements des citoyens conduit à la contamination des écosystèmes terrestres comme marins. L'ingestion par des organismes marins de particules plastiques mesurant moins de 5 mm, appelées microplastiques, a été décrite. L'objectif de ces travaux de thèse était d'évaluer le danger ''microplastique'' pour le consommateur de produits de la pêche. Afin de répondre à cet objectif, la sélection et la caractérisation d'une méthode permettant de digérer les tissus des produits de la pêche a été. En parallèle, une méthode de Pyrolyse-GC/MS a été optimisée afin d'identifier les microplastiques les plus petits possibles. Ses limites d'applications ont été calculées puis la méthode a été appliquée sur des microplastiques provenant de différents produits de la pêche. Ces deux méthodes ont été appliquées dans la recherche de microplastiques dans deux espèces de bivalves et trois espèces de poissons. Pour les bivalves, la contamination aux microplastiques était comprise entre 0.15 et 0.74 MP/g de chair humide alors que pour les poissons la contamination était assez faible : 0,01 MP/g de tractus gastro-intestinal et 0,001 MP/g de filet. Pour finir, une étude exploratoire de la lixiviation d'un additif plastique en utilisant un modèle de digestion in vitro a été entreprise. Globalement, ces travaux de thèse permettent de proposer des voies d'harmonisation des méthodes pour l'étude des microplastiques dans les produits de la pêche pour, in fine, évaluer le danger pour le consommateur.