Développement d’imagerie THz de champs de teneur en eau et de température en vue de la caractérisation thermique et massique de coefficients de diffusions
Auteur / Autrice : | Mohamed Bensalem |
Direction : | Christophe Pradère, Alain Sommier, Jean-Christophe Mindeguia |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mécanique |
Date : | Soutenance le 08/10/2018 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : TrEFlE : Fluides et Transferts |
Laboratoire : Institut de mécanique et d'ingénierie de Bordeaux | |
Jury : | Président / Présidente : Patrick Mounaix |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Chevallier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bertrand Wattrisse, Frédéric Dubois |
Mots clés
Résumé
Le mouvement d’humidité dans le réseau poreux de certains matériaux est très souvent à l’origine de phénomènes préjudiciables pour la durabilité des constructions du génie civil. C’est en particulier le cas pour le séchage du bois, générateur de fissures et de délaminations aux interfaces de collage, et pour le béton en situation d’incendie où le mouvement d’humidité peut induire des désordres irréversibles (écaillage). Le recours à des modèles prédictifs de ruine des structures nécessite donc la simulation du mouvement d’humidité au sein des matériaux. Ces modèles de transfert de masse et de chaleur sont sophistiqués et nécessitent d’être confrontés à des mesures afin d’être validés. Peu de techniques expérimentales existent pour mesurer les mouvements ou gradients d’humidité dans les réseaux poreux, en particulier en régime transitoire (séchage, incendie). Les techniques existantes sont de plus généralement coûteuses et imposent des conditions sévères de sécurité pour les chercheurs. L’objectif de la thèse est donc de mettre au point un dispositif de mesure de gradients d’humidité basé sur l’imagerie Térahertz. Il s’agit d’une technique de mesure relativement peu onéreuse et permettant de réaliser des mesures en régime transitoire. Un banc expérimental existant sera donc adapté à la mesure du champ d’humidité sur éprouvettes de bois en conditions thermo-hydriques variables, et sur éprouvettes de béton en situation de chauffage. Les résultats constitueront une base de données utile à la compréhension des phénomènes de dégradation des matériaux et seront directement utilisables comme outil de validation de modèles de calcul.