Thèse soutenue

Etude comparative des capacités de production d'astaxanthine par culture de microalgues : du criblage au photobioréacteur

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Auteur / Autrice : Astrid De Luca
Direction : Jack LegrandCatherine DupréDominique Grizeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences pour l’ingénieur
Date : Soutenance le 17/11/2017
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences de l'ingénierie et des systèmes (Centrale Nantes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Génie des Procédés Environnement – Agroalimentaire (GEPEA) (Saint-Nazaire)
Jury : Président / Présidente : Alain Couté
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Béal, Claire Hellio

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Les microalgues ont une plasticité métabolique à l'origine de la production de nombreuses molécules d'intérêt biotechnologique comme l’astaxanthine (ATX), puissant antioxydant. Les premiers essais de développements industriels ont porté sur Haematococcus pluvialis, avec des procédés où l’étape de production d’ATX est dissociée de celle de la biomasse. Ils ont mis en évidence des pertes de productivité, dont l’origine est à rechercher dans des caractéristiques de cette espèce. Ainsi, l’objectif de ce travail de thèse était de caractériser ces points de blocage dans le contexte d’une exploitation en photobioréacteurs verticaux destinés à être utilisés en façade de bâtiments. L’étude a mis en évidence que la culture de H.pluvialis en photobioréacteur (PBR) se traduit par l’induction régulière du développement d’un contaminant fongique, qui s’est révélé endémique des différentes souches testées. Pour limiter l’impact du chytride, des solutions telles que la maîtrise de conditions de culture ou l’utilisation d’antifongiques se sont révélées partiellement efficaces. Une autre solution a été de cribler des collections de souches en vue de produire le caroténoïde par une autre microalgue. Une méthodologie de criblage bidimensionnel rapide adaptée à l’induction de la caroténogenèse a permis d’identifier une espèce capable de produire de l'ATX en mode continu. Les résultats ont été validés par des cultures en PBR de 1 l . Les performances de cette souche ont été comparées à celles de H. pluvialis. Les teneurs en ATX et les productivités volumiques en biomasse et en ATX sont du même ordre de grandeur, mais avec un gain de robustesse.