Propriétés biomécaniques du muscle squelettique et du nerf périphérique : adaptations du tissu et de l'articulation aux étirements aigus et chroniques
Auteur / Autrice : | Ricardo Andrade |
Direction : | Antoine Nordez, Sandro Freitas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Staps |
Date : | Soutenance le 24/11/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Motricité, Interactions, Performance (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Dylan Morrissey |
Examinateurs / Examinatrices : Peter McNair, François Hug | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Taija Finni |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’amplitude articulaire maximale (AAM) ou flexibilité, est un paramètre fonctionnel fréquemment utilisé dans la pratique clinique, sportive et au sein des protocoles de recherche pour estimer la longueur maximale de l'unité muscle-tendon (UMT). Il a longtemps été considéré que l’AAM est limitée par la tension développée par les UMTs étirées pendant le mouvement articulaire (mechanical theory). Cependant, un nombre important de recherches expérimentales suggèrent que l’étirement peut induire une augmentation de l’AAM en absence d'adaptations mécaniques significatives dans l’UTM (sensory-based theory). Récemment, les structures non-musculaires telles que les nerfs périphériques ont été suggérées comme facteurs limitant l'amplitude d'étirement. Cette thèse vise à mieux comprendre le rôle mécanique des tissus musculaires et nonmusculaires qui peuvent influencer la limitation de l’AAM in-vivo. En utilisant la technique d’élastographie permettant d’évaluer la raideur passive des muscles et des nerfs individuellement, quatre études ont été réalisées pour : déterminer si l’étirement des structures musculaires et non musculaires limite l’AAM et si les propriétés mécaniques des tissus étirés s'adaptent à l’étirement aigu ou chronique. Les résultats ont montré que l’AAM peut être limitée par des structures musculaires ou non-musculaires. Le positionnement des articulations du membre inferieur est décisif pour étirer de manière spécifique le tissu ciblé et induire des changements au niveau des propriétés mécaniques des muscles et des nerfs après l’application des protocoles d’étirement aigus et chroniques. De plus l’amélioration de l’AAM était spécifique selon les tissus étirés.