Evaluation et compréhension des propriétés antifongiques des propolis
Auteur / Autrice : | Auriane Dudoit |
Direction : | Pierre Brat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biotechnologie et microbiologie |
Date : | Soutenance le 19/09/2017 |
Etablissement(s) : | Montpellier |
Ecole(s) doctorale(s) : | GAIA (Montpellier ; École Doctorale ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Qualisud (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-France Corio-Costet |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Brat, Marie-France Corio-Costet, Ludivine Lassois, Chantal Menut | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-France Corio-Costet, Ludivine Lassois |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans le cadre d’une convention de thèse CIFRE en collaboration de recherche entre la société Pollenergie et le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), le potentiel antifongique de la propolis a été étudié. A cet effet, six échantillons de propolis provenant de régions géographiques différentes (France et Brésil) et d’origines botaniques variées (genre Populus, Dalbergia ecastophyllum et Baccharis dracunculifolia) ont été analysés.Les Extraits Ethanoliques de Propolis (EEP) mis au point, riches en composéspolyphénoliques (de 12,8 ± 0,4 à 16,2 ± 0,3 g EAG.l-1) présentent une grande diversité de classes de molécules bioactives selon leur origine botanique. Les polyphénols identifiés dans les extraits de propolis de Populus (France) sont principalement des flavonoïdes et leurs dérivés (galangine, pinobanksine, chrysine) et des acides-phénols (acides p-coumarique et caféique) et dans les extraits de propolis verte de Baccharis dracunculifolia et rouge de Dalbergia ecastophyllum (Brésil) ce sont respectivement des acides-phénols et leur dérivés prénylés (artépilline C, acide p-coumarique) et des composés isoflavonoïdiques (vestitol, médicarpine).Tous les EEP ont démontré un potentiel antifongique in vitro, variable selon les espèces botaniques, à deux stades de développement d’une souche phytopathogène (Colletotrichum musae), isolée de la pourriture de couronne de la banane. Deux extraits de Populus (France) en particulier ont montré la plus forte efficacité contre C. musae.Un extrait aqueux de propolis rouge de Dalbergia ecastophyllum a démontré la plus grande efficacité in vitro. Cet extrait, testé ensuite in vivo sur trois maladies de conservation de la banane a prouvé tout son potentiel antifongique comme traitement alternatif et son efficacité en augmentant la durée de conservation des bananes à l’export.