Thèse soutenue

Analyse de productions écrites et orales recueillies dans des classes de CM2 de Libreville et de Metz : étude linguistique et didactique

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Auteur / Autrice : Imeilda Ntsame Diramba
Direction : Caroline Masseron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 04/12/2017
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Metz)
Jury : Président / Présidente : Anne Leclaire-Halté
Examinateurs / Examinatrices : Caroline Masseron, Claire Doquet-Lacoste, Marie-Laure Elalouf, Auguste Moussirou Mouyama, Jacques David
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Doquet-Lacoste, Marie-Laure Elalouf

Mots clés

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Résumé

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La thèse s’appuie sur un recueil de 48 productions narratives, orales puis écrites, recueillies auprès d’élèves scolarisés en classe de CM2, dans deux écoles de Metz et de Libreville. La consigne – identique dans les deux situations – a consisté à demander aux élèves qu’ils racontent une histoire qui leur était arrivée et qui les avait frappés. Nous cherchions, à partir de ce recueil empirique, à évaluer « qualitativement » la compétence narrative des élèves telle que plusieurs comparaisons nous aidaient à le faire (les deux productions d’un même élève, les productions écrites de la classe française, etc.). Après une première partie qui procède à différents cadrages – théoriques et méthodologiques – les analyses des productions recueillies sont envisagées du point de vue de la temporalité interne des procès (l’avancée, la simultanéité et la régression des faits rapportés) ainsi que le suggèrent les analyse de Bres (2001). Quant à l’évaluation de la cohésion des discours produits, nous nous sommes inspirée des études sur la cohérence et la cohésion (Adam, 2011 ; Charolles 1988) pour envisager les productions d’un point de vue d’abord global – le niveau supérieur de la narrativité – sur ce qu’elles semblent indiquer comme intention signifiante. Nous avons ensuite envisagé le niveau intermédiaire des plans de texte et de leur cohésion, c’est-à-dire de l’enchaînement des énoncés et des phénomènes de liaison (ou de rupture) qui, non strictement syntaxiques, qui fondent cette cohésion. Il s’est agi, tout au long de ce travail d’éviter une conception trop étroitement normative et micro-structurelle des erreurs rencontrées. À l’issue d’une deuxième partie consacrée aux analyses des productions recueillies, la dernière partie s’efforce de reconfigurer les activités langagières dans le cadre de la didactique du français et de sérier les domaines de compétence dans lesquels s’exerce la pratique narrative d’élèves âgés d’une dizaine d’années, comme le sont ceux que nous avons soumis à notre investigation