Thèse soutenue

Giovita Scalvini, homme de lettres et patriote du Risorgimento italien : Notes d’amour, réflexions morales et civiles

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Auteur / Autrice : Marina Candiani
Direction : Elsa Chaarani-LesourdFabio Danelon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations
Date : Soutenance le 06/07/2017
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Università degli studi (Vérone, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littératures, Imaginaire, Sociétés (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Laura Fournier-Finocchiaro
Examinateurs / Examinatrices : Elsa Chaarani-Lesourd, Fabio Danelon
Rapporteurs / Rapporteuses : Laura Fournier-Finocchiaro, Franco Arato

Résumé

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Giovita Scalvini, (Brescia 1791- 1843), homme de lettres et patriote du Risorgimento italien, en 1806 commenca à écrire des vers, des ébauches de romans, des pensées à caractère moral et civil. En 1816, il se transféra à Milan pour collaborer à la Biblioteca italiana, mais il sympathisa avec les romantiques du Conciliatore et les événements politiques de son temps, il est donc arrêté à la suite des mouvements insurrectionnels. Il passe neuf mois en prison ; puis s’exile en Suisse, à Londres et à Paris. Enfin, en Belgique, il traduit la première traduction (partielle) en langue italienne du Faust de Goethe. Après l'amnistie de 1838, il rentre à Brescia où il meurt. Son œuvre critique (Considerazioni Morali sull’Ortis (1817), Dei Promessi Sposi (1831) le place parmi les principaux critiques italiens du début du XIXe siècle. Un témoignage sous forme imprimée est parvenu jusqu’à nous grâce à Niccolò Tommaseo, qui a accepté l’invitation du testament de Scalvini où celui-ci lui confiait ses propres écrits inédits et l’autorisait à choisir et à publier ce qui, à son avis, valait la peine d’être connu. Le but principal de cette thèse est de présenter trois manuscrits inédits et ses Mémoires, en cherchant à encadrer le contexte culturel où les écrits se sont formés ainsi que leur transmission. La partie générale terminée, on a reproduit les manuscrits ainsi que leurs notes de présentation, dans cet ordre : «Abbozzi di romanzi. II», apographe ; «Pensieri vari», apographe ; un manuscrit autographe relié, qui contient plusieurs citations tirées de différents auteurs de littérature italienne et latine ; enfin la transcription de ses Mémoires et la conclusion terminent cette recherche.