Cultures de collaboration dans une activité de conception créative : une approche contrastée, développementale et dialogique des interactions dans des équipes d'élèves-ingénieurs français et japonais
Auteur / Autrice : | Mohini Vanhille |
Direction : | Françoise Détienne, Michael J. Baker |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Homme et Humanités |
Date : | Soutenance le 10/03/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, ENST |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Informatique, télécommunications et électronique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut interdisciplinaire de l'innovation (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Burkhardt |
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand David, Céline Mougenot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Burkhardt, Isabelle Olry-Louis |
Mots clés
Résumé
Au travers du concept de « cultures de collaboration », la thèse propose une perspective située, c’est-a-dire ancrée dans une situation donnée, s’inscrivant dans le prolongement des travaux (CSCW, CSCL) menés sur la collaboration et des efforts engagés à définir sa qualité. Selon l’objectif visant a interroger les pratiques collaboratives et les valeurs de la collaboration sous-jacentes, deux études de cas ont été conduites. Suivant une approche interculturelle, la première contraste les représentations sociales de la collaboration, “idéales” et situées, d’élèves-ingenieurs de Télécom ParisTech en France et de TokyoTech au japon. Suivant une approche développementale et dialogique, la seconde questionne le développement et la qualité des cultures des collaboration au travers des interactions de deux groupes d’élèves-ingénieurs de Télécom ParisTech engagés dans le dispositif PACT visant à favoriser l’apprentissage de la collaboration dans des activités de conception créative. Dans le cadre des analyses présidant a ces deux études, une méthode d’évaluation de la qualité de la collaboration (“Q.C2”) multi-dimensionnelle a été élaborée en appui sur sa précédente version (“Q.C”). Les contributions empiriques de ces travaux permettent d’identifier l’influence du contexte culturel, de la temporalité ainsi que de la qualité des processus affectifs de l’activité sur le développement, la nature et la finalité de la collaboration, autrement dit, ce qui définit une culture de collaboration.