La démocratie électronique, une notion en construction
Auteur / Autrice : | Tatiana Shulga-Morskaya |
Direction : | Fabrice Hourquebie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 21/12/2017 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches comparatives sur les constitutions, les libertés et l'État (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Ferdinand Mélin-Soucramanien |
Examinateurs / Examinatrices : Ferdinand Mélin-Soucramanien, Henri Oberdorff, Pauline Türk | |
Rapporteur / Rapporteuse : Henri Oberdorff, Pauline Türk |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La démocratie représentative reste un régime essentiellement représentatif qui a été conçu précisément pour exclure la participation directe de l’universalité des citoyens à la prise de décisions politiques. L’introduction d’instruments de la participation directe, en forme de l’e-démocratie, crée un conflit au sein de ce régime, conflit qui ne sera résolu que par un aménagement de la notion de démocratie représentative, voire sa substitution par une autre notion, ayant vocation à concilier les exigences de la participation et de la représentation. Cette thèse se propose de réfléchir à un modèle de régime politique-type susceptible de permettre l'intégration de l'e-démocratie.Une telle intégration met en lumière l’interdépendance entre la démocratie et les droits fondamentaux qui sont menacés de manière inédite à l’ère numérique. La possibilité d’introduire l’e-démocratie est donc conditionnée à la protection renforcée des droits essentiels : la liberté d’expression, le droit au respect de la vie privée, ainsi qu’à la reconnaissance de nouveaux droits fondés sur l’autodétermination personnelle. L’introduction de l’e-démocratie peut également remettre en cause certains concepts bien établis, tels que le principe majoritaire, ou exiger leur reconsidération, comme dans le cas de la bonne gouvernance.