Thèse soutenue

La protection de la partie faible dans l'arbitrage OHADA

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Auteur / Autrice : Martial Akakpo
Direction : Jean-Baptiste Racine
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Droit
Date : Soutenance le 06/06/2017
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et sciences politiques, économiques et de gestion (Nice)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Equipe de recherche : Groupe de recherche en droit, économie et gestion (Valbonne, Alpes-Maritimes)
Laboratoire : GREDEG
Jury : Président / Présidente : Akuété Pedro Santos
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Racine, Akuété Pedro Santos, Marie-Élodie Ancel, Hugo Barbier, Irina Parachkévova-Racine
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Élodie Ancel, Hugo Barbier

Résumé

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Soucieux de moderniser le droit de l’arbitrage, le législateur OHADA a adopté des règles particulièrement libérales. Cette approche conforme à la protection des investisseurs, a été généralisée à toute forme d’arbitrage. Il s’ensuit que les règles visant à protéger une partie en position de faiblesse vis-à-vis de son contradicteur ont été peu envisagées. Qu’il s’agisse de la convention d’arbitrage ou du procès arbitral, le sort du faible n’a pas fait l’objet d’une attention particulière. En conséquence, en dépit de nombreuses avancées quant au régime de l’accord arbitral ou du déroulement du procès, le droit OHADA devrait être révisé dans la perspective de pondérer son libéralisme chaque fois la protection du faible est légitime. Cette démarche n’aura de sens que si le législateur OHADA adapte le droit de l’arbitrage à son environnement sociologique et économique.