Thèse soutenue

La traduction de la littérature chinoise contemporaine en France (1981-2012) : état des lieux, stratégies de traduction, problèmes et réflexions
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Yinghua Meng
Direction : Noël Dutrait
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et littérature chinoises
Date : Soutenance le 02/12/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche :  : Institut de recherches asiatiques (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Pierre Kaser
Examinateurs / Examinatrices : Shuang Xu
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicoletta Pesaro, Yinde Zhang

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

La littérature chinoise contemporaine, presque inconnue il y a une trentaine d’années en France, commence aujourd’hui à occuper une place que l’on ne peut plus ignorer. Notre étude, qui présentera d’abord un panorama de la traduction et de la réception de cette littérature en France (1981-2012), s’efforcera ensuite d’explorer en détail des aspects techniques de la traduction : étudier les stratégies mises en place, mettre en valeur les efforts tentés par les traducteurs et analyser des difficultés et problèmes de traduction existants. Une telle recherche descriptive et analytique portera sur six objets de traduction, qui constituent toutes des défis traductologiques : “graphie et dessin des caractères chinois’’, “jeux de mots’’, “proverbes’’, “xiehouyu’’, “onomatopées’’ et “discours direct sub-libre’’, ceci dans le cadre de trente-quatre traductions de sept écrivains contemporains : Mo Yan 莫言, Su Tong 苏童, Yu Hua 余华, Bi Feiyu 毕飞宇, Chi Li 池莉, A Cheng 阿城 et Jia Pingwa 贾平凹. L’exploration des stratégies s’effectuera dans une approche dialectique qui va bien au-delà des dichotomies théoriques opposant radicalement l’auteur et le lecteur. En étudiant convergences, diversités et complexités de pratiques, nous tenterons d’apporter un éclairage sur des facteurs qui influencent ou régissent l’agir du traducteur, et ceci de façon ciblée selon chacun des six objets étudiés. Loin de vouloir dresser une liste des inadéquations, pertes ou erreurs de traduction, ou encore donner des injonctions, nous espérons attirer l’attention sur les réelles contraintes ou difficultés que les traducteurs du chinois rencontrent durant leur travail, et susciter des occasions de réflexion.