Trois essais sur la transmission de la politique monétaire en zone euro
Auteur / Autrice : | Matthieu Picault |
Direction : | Christelle Lecourt, Alain C. J. Durré |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 28/06/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherche en gestion d'Aix-Marseille (2008-....) |
école : Institut d'administration des entreprises (Puyricard, Bouches-du-Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Dufrénot |
Examinateurs / Examinatrices : Alain C. J. Durré | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bertrand Candelon, Christopher J. Neely |
Mots clés
Résumé
Après Septembre 2008, du fait du gel du marché interbancaire, d’un manque de liquidité, d’une perte de confiance et des difficultés des institutions financières, la transmission de la politique monétaire au sein de la zone euro a été sévèrement altérée. La Banque Centrale Européenne (BCE) a donc dû avoir recours à des politiques monétaires non-conventionnelles. En considérant, au sein de la zone euro, les contraintes imposées à la banque centrale et la fragmentation des marchés financiers, l’objectif de cette thèse empirique est d’évaluer les canaux de transmission des politiques monétaires conventionnelles et non-conventionnelles de la BCE. Les comportements de prêts des banques étant liés à leurs coûts de financement, le premier essai se focalise sur le canal de transmission des prêts bancaires. Il étudie l’évolution des activités de prêts syndiqués d’institutions financières européennes et leur réaction aux politiques de la BCE. La communication de la banque centrale revêt une importance toute particulière dans une union monétaire. Les deuxième et troisième essais se concentrent sur le canal des signaux. Le deuxième essai étudie sur la communication durant les conférences de presse mensuelles ainsi que ses effets sur la prévisibilité des décisions de politique monétaire et sur les rendements et la volatilité des marchés financiers. Le dernier essai se focalise sur l’utilisation du guidage des taux d’intérêt futurs, une communication non-conventionnelle informant les marchés du niveau futur des taux d’intérêt de court-terme. Il étudie l’efficacité de cette annonce et sa capacité à influencer les prévisions de taux d’intérêt faites par les acteurs de marché.