Le récit spéculaire chez Michel Butor et chez Ma Yuan
Auteur / Autrice : | Miao Zhang |
Direction : | Yinde Zhang, Deming Cao |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 15/12/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Université des études internationales de Shanghai |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) | |
bourse d'études : China Scholarship Council (Chine) | |
Jury : | Président / Présidente : Baorong Gong |
Examinateurs / Examinatrices : Yinde Zhang, Deming Cao, Baorong Gong, Xiaoi Yuan, Daniel-Henri Pageaux, Wenxin Wang | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Baorong Gong, Xiaoi Yuan |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude comparatiste porte sur le récit spéculaire chez Michel Butor et chez Ma Yuan. Dans l’objectif de mettre en lumière leur philosophie d’écriture romanesque, la fonction et les effets de miroir, nous cherchons à explorer les différentes sources et pratiques du récit spéculaire dans les contextes distincts français et chinois. À la lumière du procédé de la mise en abyme et des problématiques du récit qui en découlent (métalepse narrative, intertextualité, etc.), on se focalise sur L’Emploi du temps de Michel Butor et le Niugui sheshen (Fantôme à tête de taureau et dieu à corps de serpent) de Ma Yuan pour scruter les similtitudes et les divergences en matière de réflexivité, de miroir métaphorique, de recherche de formes nouvelles et de philosophie d’écriture. Pour ce faire, la thèse s’organise ainsi autour de deux thématiques majeures : d’un côté, les rapports entre les traditions chinoises (divination et taoïsme) avec les emprunts des modèles narratifs occidentaux, notamment français, dans le domaine culturel ou littéraire, et de l’autre, les rencontres franco-chinoises (sur le plan littéraire et surtout romanesque) source d’une interférence ou d’une influence croisée.