La cohérence discursive dans les productions écrites des apprenants du secondaire en République du Congo : anaphores et connecteurs
Auteur / Autrice : | Solange Nkoula-Moulongo |
Direction : | Claire Doquet-Lacoste, Florence Lefeuvre |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langage et langues |
Date : | Soutenance le 30/06/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : CLESTHIA (Paris) - CLESTHIA - Langage- systèmes- discours - EA 7345 / CLESTHIA | |
Jury : | Président / Présidente : André Salem |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Doquet-Lacoste, Florence Lefeuvre, André Salem, André-Patient Bokiba, Caroline Masseron, Jacques David | |
Rapporteurs / Rapporteuses : André-Patient Bokiba, Caroline Masseron |
Résumé
Cette thèse de doctorat porte sur une lecture de l'expression de la cohérence discursive à partir des usages des anaphores et des connecteurs par les collégiens et les lycéens du Congo. Comment ces outils linguistiques manifestent-ils la cohésion textuelle? Pour apprécier la façon dont certains marqueurs de cohésion organisent la cohérence discursive, une réponse contextualisée et dynamique est apportée en trois parties. Ainsi dans la première partie, une présentation des théories, du contexte et de la méthodologie est faite. Trois chapitres organisent la réflexion à ce niveau. Le premier chapitre porte essentiellement sur les notions de cohérence et de cohésion lues à travers plusieurs opinions critiques. Le deuxième chapitre est consacré aux données du contexte scolaire dans lequel les apprenants évoluent. Les programmes scolaires, les manuels, les cahiers... révèlent les types d'enseignements reçus par les élèves. Le troisième chapitre présente la méthodologie de notre recherche. Plusieurs opérations sont identifiées à ce niveau. La deuxième partie porte sur "les approches anaphoriques". dans le chapitre 4, une lecture des anaphores pronominales et menée. Dans le chapitre 5, ce sont les anaphores lexicales qui sont étudiées. A partir des de la théorisation de Jean Michel Adam (2008), Georges Kleiber (1994), les usages des anaphores fidèles, infidèles, hypéronymiques, résomptives et associatives sont décrits et commentés. La troisième partie s'intéresse à l'usage des connecteurs par les apprenants. Deux chapitres permettent d'aborder les phénomènes saillants. Le chapitre 6 aborde les marqueurs d'énumération et de conclusion. Dans le chapitre 7, le réflexion porte sur les connecteurs de justification et d'opposition. ces deux types de connecteurs sont très employés dans les copies des apprenants congolais.