Grandes d´eviations de matrices aléatoires et équation de Fokker-Planck libre
Auteur / Autrice : | Benjamin Groux |
Direction : | Catherine Donati-Martin, Mylène Maïda |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques appliquées |
Date : | Soutenance le 09/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de mathématiques Hadamard (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Mathématiques de Versailles - Laboratoire de Mathématiques de Versailles / LMV |
établissement de préparation de la thèse : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Florent Benaych-Georges |
Examinateurs / Examinatrices : Djalil Chafaï, Oleksiy Khorunzhiy | |
Rapporteur / Rapporteuse : Florent Malrieu |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s'inscrit dans le domaine des probabilités et des statistiques, et plus précisément des matrices aléatoires. Dans la première partie, on étudie les grandes déviations de la mesure spectrale de matrices de covariance XX*, où X est une matrice aléatoire rectangulaire à coefficients i.i.d. ayant une queue de probabilité en exp(-at^α), α∈]0,2[. On établit un principe de grandes déviations analogue à celui de Bordenave et Caputo, de vitesse n^{1+α/2} et de fonction de taux explicite faisant intervenir la convolution libre rectangulaire. La démonstration repose sur un résultat de quantification de la liberté asymptotique dans le modèle information-plus-bruit. La seconde partie de cette thèse est consacrée à l'étude du comportement en temps long de la solution de l'équation de Fokker-Planck libre en présence du potentiel quartique V(x) = 1/4 x^4 + c/2 x² avec c≥-2. On montre que quand t→+∞, la solution µ_t de cette équation aux dérivées partielles converge en distance de Wasserstein vers la mesure d'équilibre associée au potentiel V. Ce résultat fournit un premier exemple de convergence en temps long de la solution de l'équation des milieux granulaires en présence d'un potentiel non convexe et d'une interaction logarithmique. Sa démonstration utilise notamment des techniques de probabilités libres.