Le tabellion dans le Nord de la France à la fin du Moyen Âge
Auteur / Autrice : | Anne Hocquellet |
Direction : | Bruno Laurioux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire, histoire de l'art et archéologie |
Date : | Soutenance le 08/01/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques patrimoniales et culturelles (Guyancourt, Yvelines ; 1994-....) - Dynamiques patrimoniales et culturelles / DYPAC |
établissement de préparation de la thèse : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Chastang |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Chastang | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mathieu Arnoux, Laurent Feller |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les études consacrées à l’enregistrement des actes privés à l’époque médiévale portent généralement sur la France méridionale. Sa partie nord n’a à l’inverse fait l’objet que de rares travaux. Le système y repose sur la juridiction gracieuse, c’est-à-dire la validation des actes par l’apposition du sceau d’une autorité ecclésiastique ou laïque.La figure du tabellion, apparue dans la « France du Nord » au dernier quart du XIIIe siècle,incarne cet exercice de la validation. L’étude se concentre sur une période où son activité est la plus florissante, de la toute fin du XIVe au milieu du XVIe siècle.Le corpus documentaire est constitué pour l’essentiel de minutes produites par les tabellions de Villepreux, de Chartres, et de Châteaudun, dont on a étudié à la fois l’aspect matériel et le contenu. On a aussi analysé et cherché à définir le statut et les fonctions du tabellion dans son office. On a enfin tenté de décrire son travail concret au quotidien, notamment dans le contact avec sa clientèle.