La politique d'assurance de la qualité au lycée en Indonésie : le système d’accréditation, la perception du public, et la compétition
Auteur / Autrice : | Nanang Martono |
Direction : | Dominique Berger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 22/06/2016 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, psychologie, information et communication (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nadja Maria Acioly-Régnier |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Régnier, Philippe Grangé, Jean-Marc de Grave | |
Rapporteur / Rapporteuse : Salah-Eddine Khzami |
Résumé
Cette étude parle de l’application du système d’assurance qualité au lycée à l’ère de la Réforme en Indonésie ; de l’interprétation qu’en font les acteurs (gouvernement, école, usagers) et de ses implications. En Indonésie, il existe diverses politiques visant à améliorer la qualité de l'éducation. Premièrement, le gouvernement a créé le « BSNP » pour élaborer le standard de l'éducation nationale. Deuxièmement, le gouvernement a organisé « l’UN » (l'examen national). L’UN est un système d'évaluation standard de l'enseignement au niveau national. Troisièmement, le gouvernement donne de « BOS » à toutes les écoles. C’est une aide financière à chaque école. Quatrièmement, le gouvernement met en place un programme de « certification de l’enseignant ». C’est un processus de certification professionnelle pour les enseignants et les professeurs. Cinquièmement, le gouvernement a changé le paradigme de l'apprentissage. Avant, le processus d'apprentissage utilisait un modèle centré sur l'enseignant ou « teacher centered learning ». Ce modèle a été remplacé par un modèle d’'apprentissage centré sur l'élève » ou « student centered learning ». Sixièmement, le gouvernement a augmenté le budget de l'éducation nationale de 20% du budget national. Septièmement, il mise en œuvre de la gestion scolaire comme base de l’école ou MBS. La MBS est un système de gestion qui fournit une large autonomie aux écoles pour gérer les ressources en fonction des besoins de l'école. Cette étude met en évidence différentes conceptions de la qualité dans le système scolaire notamment au Lycée. Le gouvernement conçoit la qualité à partir de la réussite scolaire selon huit standards de l’éducation. Selon les directeurs et les enseignants, le gouvernement devrait examiner les efforts déployés pour améliorer la qualité de l'école car les écoles évoluent dans différents contextes. Les conditions d'input sont les facteurs qui influent sur ces différences. Ceux-ci comprennent : la capacité socio-économique des élèves divers, l'intelligence de l'élève, et ainsi de suite. Le facteur géographique scolaire devient également un facteur qui détermine le succès des écoles pour répondre aux standards.Les élèves et les parents ont une conception pragmatique de la qualité. Ils voient la qualité de l'école par l’indicateur visible : les installations scolaires, le nombre d’inscrits, la réussite, la qualité des diplômés, la qualité des enseignants, et d'autres facteurs. Ils ne considèrent pas le statut d'accréditation. Le critère d’accessibilité géographique est important pour les parents. Ils choisissent une école près de chez eux pour économiser sur les coûts du transport. Cette étude montre qu’en Indonésie, il existe une concurrence entre les écoles parce qu’elles n’ont pas le même niveau de qualité. Les écoles publiques sont en concurrence avec les écoles privées. Il existe également une concurrence entre écoles publiques. Les parents choisissent librement une école en tenant compte des politiques mises en avant.