Les conditions de l'exception ''in house'' : contribution à une théorie du contrôle public sur les opérateurs dédiés
Auteur / Autrice : | Alexis Deroudille |
Direction : | Pierre-Yves Monjal |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit Public |
Date : | Soutenance le 03/07/2015 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe d'études et de recherches sur la coopération internationale et européenne (Tours ; 1985-2017) |
Jury : | Président / Présidente : Claude Blumann |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Guillard, Gilles Pellissier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Emmanuel Aubin, Michaël Karpenschif |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Apparue dans l’arrêt fondateur Teckal de la Cour de justice de l’Union européenne, l’exception « in house » l’une des sources de dérogation à l’application du droit de la commande publique. A l’origine essentiellement prétorien, ce procédé juridique revient à dispenser certains pouvoirs adjudicateurs des obligations de publicité et de mise en concurrence qui caractérisent le droit de la commande publique, lorsque ceux-ci entendent confier un activité, ou déléguer une mission, à un prestataire sur lequel ils exercent un contrôle analogue à celui qu’ils exercent sur leurs propres services, et qu’en retour, ce prestataire réalise plus de 80% de son activité avec le pouvoir adjudicateur qui le contrôle. Le prestataire, bien qu’extérieur à l’administration est alors assimilé à l’un de ses service propres, si bien que la mission est considéré comme réalisée « en interne », d’où l’expression « in house ».