Méthodes de calcul pour les signaux événementiels et applications
Auteur / Autrice : | Xavier Lagorce |
Direction : | Ryad Benosman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Robotique |
Date : | Soutenance le 22/09/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mécaniques, acoustique, électronique et robotique de Paris (2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de la vision (Paris ; 2009-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Sio-Hoï Ieng, Stéphane Régnier, Stéphane Viollet |
Rapporteur / Rapporteuse : Bernabé Linares-Barranco, Elisabetta Chicca |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les neurosciences computationnelles sont une grande source d'inspiration pour le traitement de données. De nos jours, aussi bon que soit l'état de l'art de la vision par ordinateur, il reste moins performant que les possibilités offertes par nos cerveaux ou ceux d'autres animaux ou insectes. Cette thèse se base sur cette observation afin de développer de nouvelles méthodes de calcul pour la vision par ordinateur ainsi que pour le calcul de manière générale reposant sur les données issues de capteurs événementiels tels que les ''rétines artificielles''. Ces capteurs copient la biologie et sont utilisés dans ces travaux pour le caractère épars de leurs données ainsi que pour leur précision temporelle : l'information est codée dans des événements qui sont générés avec une précision de l'ordre de la microseconde. Ce concept ouvre les portes d'un paradigme complètement nouveau pour la vision par ordinateur, reposant sur le temps plutôt que sur des images. Ces capteurs ont été utilisés pour développer des applications comme le suivi ou la reconnaissance d'objets ou encore de l'extraction de motifs élémentaires. Des plate-formes de calcul neuromorphiques ont aussi été utilisées pour implémenter plus efficacement ces algorithmes, nous conduisant à repenser l'idée même du calcul. Les travaux présentés dans cette thèse proposent une nouvelle façon de penser la vision par ordinateur via des capteurs événementiels ainsi qu'un nouveau paradigme pour le calcul. Le temps remplace la mémoire permettant ainsi des opérations complètement locales, ce qui permet de réaliser des machines hautement parallèles avec une architecture non-Von Neumann.