Thèse soutenue

Les visages de Médée : Médée ne doit pas mourir

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Auteur / Autrice : Paola Gigliello
Direction : Pérette-Cécile BuffariaCharmaine Lee
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations
Date : Soutenance le 17/12/2015
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Università degli studi (Salerne, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littératures, Imaginaire, Sociétés (Nancy)
Jury : Président / Présidente : Marie-José Tramuta
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Camet
Rapporteurs / Rapporteuses : Rosario Castelli

Résumé

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Le mythe de Médée est un des mythes les plus anciens que la tradition nous a transmis, mais, paradoxalement, c'est peut-être le plus “moderne” et scabreux entre les mythes connus. La thèse s'occupera d'abord de l'œuvre de Christine de Pizan, “La Cité des Dames” et l'image de Médée qui émerge: la terrible reine devient dans les pages de Christine un symbole du savoir et de la loyauté féminine par rapport à l'autre, qui n'est pas seulement fidélité amoureuse mais c'est l'abandon total du corps et de l'âme. On mettra en relation la “Cité” de Christine avec le “De mulieribus claris” de Boccace et on cherchera à démontrer que l'œuvre de Christine n'est pas une traduction, un plagiat de la plus célèbre œuvre de notre écrivain et poète. Dans la deuxième partie de la thèse, je vais analyser la version d'une autre femme spéciale; démontrant que les visages de Médée sont nombreux et variés: la Midea de Irina Possamai. Irina, est, en effet, une des premières librettistes italiennes et a choisi – comme Christine - de raconter dans un opéra lyrique sa Médée qui, ce n’est pas par hasard , qu’elle l’a appelé Midea.