Thèse soutenue

Engagement et spiritualité au travail : le cas de Sodexo Tunisie
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Auteur / Autrice : Mohamed Fares Brini
Direction : Zeineb Ben Ammar MamloukJean-Yves Duyck
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 08/07/2015
Etablissement(s) : La Rochelle en cotutelle avec Institut supérieur de gestion (Tunis)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en gestion
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Zeineb Ben Ammar Mamlouk, Jean-Yves Duyck, Éric Pezet, Olfa Zeribi-Benslimane, Jean-Marie Peretti, Slimane Haddadj
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Pezet, Olfa Zeribi-Benslimane

Mots clés

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Résumé

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Les entreprises affrontent des conditions difficiles liées au rythme des changements observés en ce début de XXIème siècle et ont du mal à susciter l’engagement des salariés. L’objet de cette recherche a été d’investir de nouvelles réflexions managériales en s’interrogeant sur la contribution de la spiritualité au travail à l’engagement affectif des salariés. Pour vérifier l’existence de ce lien, une étude du cas « Sodexo Tunisie » a été réalisée à travers des entretiens semi-directifs. Ces entretiens ont fait l’objet d’un double traitement, statistique, à l’aide du logiciel Alceste, puis qualitatif par le biais d’une analyse de contenu thématique. Il a été conclu, d’un côté, que les formes de base de l’engagement affectif des salariés, à savoir leur attachement émotionnel, leur désir de rester et de réaliser des efforts particuliers, sont favorisées par la dimension spirituelle « esprit de survie » reliée à la présence et le « partage de valeurs communes » de l’entreprise. De l’autre côté, les formes corrélées d’engagement affectif interprétées par «l’identification psychologique au travail » et «l’identification psychologique au groupe » sont associées aux dimensions spirituelles « gouvernement de soi » et « vie intérieure » pour la première, et « esprit de corps » pour la deuxième. Exploitées dans une optique managériale, ces dimensions spirituelles favorisent la reconnaissance des individualités (révélateur de potentiel et de capital intellectuel), le développement de l’esprit de corps (ciment de l’engagement durable) et permettent d’entretenir l’esprit de survie de l’entreprise (fondement de l’attachement émotionnel des salariés). Cet « état d’esprit » constitue un modèle d’entreprise ayant la capacité de résilience et ce, grâce à la cohérence entre les parties et le tout.