Physiopathologie de l’infarctus cérébral du sujet jeune : rôle de la résine de cannabis dans l’atteinte vasculaire et l’altération mitochondriale cérébrales
Auteur / Autrice : | Valérie Wolff |
Direction : | Bernard Geny, Jean-Paul Armspach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et biologie des organismes, populations, interactions |
Date : | Soutenance le 04/09/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mitochondrie, stress oxydant et protection musculaire (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Michel de Mathelin |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Germaine Bousser, Maurice Giroud, Christian Marescaux | |
Rapporteur / Rapporteuse : Thierry Moulin, Claire Le Hello |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous avons montré : a) qu’il existe un lien entre la consommation de cannabis et la présence de sténoses artérielles intracrâniennes multifocales chez le jeune adulte victime d’infarctus cérébral, b) que la prévalence des sténoses artérielles intracrâniennes atteint un tiers des cas dans une cohorte de 159 infarctus cérébraux du jeune adulte, c) que 13% des infarctus cérébraux dans cette série répondent aux critères angiographiques du syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible déclenché majoritairement par la consommation de cannabis, d) que le tétrahydrocannabinol (THC, le principal produit actif du cannabis) inhibe in vitro la chaîne respiratoire mitochondriale de cerveau de rat, et induit une génération significative de peroxyde d’hydrogène. La génération de radicaux libres pourrait être un des mécanismes possibles de toxicité cérébrale du THC en jeu lors d’un infarctus cérébral.