Analyse multi-échelles des déstabilisations sous-marines de la Marge Ligure : implications sur la répartition spatio-temporelle des facteurs déclenchant [sic]
Auteur / Autrice : | Virginie Hassoun |
Direction : | Sébastien Migeon, Christophe Larroque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géologie marine |
Date : | Soutenance le 30/09/2014 |
Etablissement(s) : | Nice |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Géoazur (Sophia Antipolis, Alpes-Maritimes) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Tric |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Migeon, Christophe Larroque, Emmanuel Tric, Jacques Déverchère, Thierry Mulder, Antonio Cattaneo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacques Déverchère, Thierry Mulder |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La marge Ligure est une marge passive soumise à une déformation tectonique compressive associée à la tectonique salifère messinienne. La reprise en compression de la marge s’accompagne d’une sismicité modérée récurrente ponctuée d’évènements plus forts. La marge Ligure est le siège d’une sédimentation importante au Plio-Quaternaire. Elle constitue un environnement propice à l’étude des déstabilisations gravitaires. L’objectif principal de ce travail était de décrire et caractériser les principaux mouvements en masse ayant affecté la marge continentale Ligure au cours du Plio-Quaternaire, de localiser les principales zones sujettes aux déstabilisations et d’identifier les facteurs pré-conditionnant et déclenchant les ruptures dans le but de mieux évaluer l’aléa gravitaire. Une large couverture de données bathymétriques, géophysiques et des carottages acquis sur l’ensemble de la marge a permis de réaliser une étude multi-échelles des processus de ruptures gravitaires et des facteurs déclenchant associés. Près de 1500 glissements ont été identifiés. L’étude de leur répartition spatio-temporelle illustre que l’ensemble de la marge a toujours été affectée par des déstabilisations de pente mais que les principales zones de ruptures auraient migré vers l’ouest au cours du Plio-Quaternaire. Les grandes ruptures sous-marines sont préférentiellement associées aux zones de déformation maximale, cette dernière étant contrôlée par la tectonique crustale et/ou la tectonique salifère. Il apparaît que les ruptures résultent plus généralement d’une association de facteurs distincts qui ont participé à fragiliser la stabilité des dépôts de la pente et qui ont pu provoquer leur rupture.