Thèse soutenue

Développements méthodologiques à partir de formes d'ondes multicomposantes en vue de l'imagerie sismique quantitative de la proche surface : modélisation physique à échelle réduite, traitements et inversion de la polarisation

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Auteur / Autrice : Raphaël Valensi
Direction : Philippe CôteDonatienne Leparoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Terre et de l'Univers, Géophysique
Date : Soutenance en 2014
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques
Jury : Président / Présidente : Hervé Chauris
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Côte, Donatienne Leparoux, Hervé Chauris, Philippe Roux
Rapporteur / Rapporteuse : Philippe Roux

Résumé

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Dans le cadre de l’Inversion de la Forme d’Onde sismique pour l’imagerie du proche sous-sol, l’acquisition de données multicomposantes ouvre de nouvelles perspectives. Ce travail de thèse propose d’explorer les potentiels de l’inversion des deux composantes du champ dans une configuration P-SV pour l’auscultation des milieux superficiels où les ondes de surface dominent. L’approche met en jeu des développements formels, des tests numériques et des développements expérimentaux en laboratoire. Dans un premier temps, une nouvelle forme de fonction objectif pour l’inversion de la polarisation est définie à partir d’une métrique intrinsèque dans l’espace des états de polarisation. Dans un second temps, en adaptant un code d’inversion fréquentiel (FWT2D-PSV), les bénéfices et limites associées sont investigués numériquement en ciblant les différentes sources d’erreurs possibles sur les paramètres de densité, l’atténuation et les effets couplage sources/récepteurs. L’application à un modèle présentant une interface de profondeur variable permet ensuite de mettre en oeuvre les nouveaux développements en contexte d’imagerie de la subsurface. Puis, en vue d’une validation expérimentale, la troisième phase de l’approche concerne l’extension d’un banc de mesures (MUSC) pour la modélisation physique à échelle réduite vers des dispositifs multicomposantes. Les performances d’un interféromètre-laser innovant intégré au banc de mesure sont déterminées quantitativement en incluant les observables de polarisation. Enfin, deux applications à des problématiques de proche surface sont présentées : la détection de cavités souterraines et l’imagerie d’un milieu à interface latéralement variable.