Spiritualité, troubles anxieux-dépressifs et qualité de vie dans le champ de la santé et de la maladie
Auteur / Autrice : | Stéphanie Branchi |
Direction : | Cyril Tarquinio |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 26/11/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INterdisciplinarité en Santé Publique Interventions et Instruments de mesure complexes – Région Est - Maladies chroniques- santé perçue- et processus d'adaptation. Approches épidémiologiques et psychologiques. / APEMAC |
Jury : | Président / Présidente : Alain Somat |
Examinateurs / Examinatrices : Charles Martin-Krumm | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bernard Cadet, Bruno Quintard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Face à l’adversité, les individus semblent se diriger vers la spiritualité et l’utiliser comme une ressource personnelle pour s’ajuster aux événements de vie difficiles. Complexe à analyser, la spiritualité est un domaine de recherche, relativement récent, qui montre un intérêt croissant dans la littérature scientifique outre-Atlantique. En France, cet objet d’étude ayant été peu exploré, il est important d’apporter une meilleure compréhension de son effet sur la santé.L’objectif de cette recherche est d’examiner les effets potentiels de la spiritualité en lien avec des indicateurs de la santé tels que les troubles anxio-dépressifs et la qualité de vie, et d’identifier les ressources spirituelles pouvant jouer un rôle sur la qualité de vie.Une double méthodologie a été utilisée. Le volet qualitatif est constitué de trois études : la première concerne une population d’étudiants (n=219), la seconde est formée d’une population souffrant d’un cancer (n=42) et la troisième vise une population cardiaque (n=46).Les instruments de recherche comprenaient l’évaluation de la spiritualité (DSES, IWSRI, SWBS), les troubles anxio-dépressifs (HADS) et la qualité de vie (WHOQOL-bref). Le volet quantitatif se base sur des entretiens semi-directifs menés auprès d’une population d’étudiants(n=14) et de malades cardiaques (n=9).De manière générale, les résultats montrent que la spiritualité, mesurée par le bien-être existentiel, indique une relation à la détresse psychologique et à la qualité de vie, et ce, dans nos trois populations. La spiritualité semble également, au travers de certains indicateurs, influencer la qualité de vie, soit seule, soit en combinaison avec la détresse psychologique. Il est à noter que la spiritualité peut influencer la qualité de vie de manière positive mais aussi de manière négative.La spiritualité indique un potentiel thérapeutique par son influence sur la qualité de vie et soulève l’importance de son étude et de son rôle dans le cadre de la santé.