Thèse soutenue

L’histoire de la philosophie des sciences mathématiques, physiques et chimiques au tournant du XXe siècle à travers l’étude des Scientifiques-Philosophes et de leurs pratiques philosophiques et éditoriales au sein de l’univers des revues philosophiques francophones

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jules-Henri Greber
Direction : Gerhard HeinzmannPhilippe Nabonnand
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 17/12/2014
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie-Archives Henri Poincaré (Nancy ; 1992-2017)
Jury : Président / Présidente : Hélène Gispert
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Rollet, Jean Paul Van Bendegem
Rapporteurs / Rapporteuses : Annie Petit

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Depuis une vingtaine d'année, pour examiner le développement historique des sciences, les historiens emploient des méthodes quantitatives. Utilisées dans une historiographie visant à lier le point de vue quantitatif et le point de vue qualitatif, ces méthodes ont donné lieu à des travaux importants dans différents domaines, en particulier l'étude des sociétés savantes, des revues, des institutions ou d'un secteur scientifique particulier. Bien que prometteuses, ces méthodes restent encore marginales dans le traitement de l'histoire de la philosophie des sciences. L'objectif de la présente thèse est alors de faire la preuve de l'utilité et du bien fondé des méthodes quantitatives dans ce domaine. Après avoir rappelé les thèses habituellement entretenues au sujet du contexte francophone en histoire et philosophie des sciences au tournant du XXe siècle, et dégagé les différents problèmes rencontrés au sein des études classiques et contemporaines consacrées à ce contexte, nous montrons en quoi une étude quantitative s'avère nécessaire. Nous présentons ensuite les différentes étapes et méthodes qui ont permis de constituer une base de données dont l’enjeu final est de dresser un tableau général et systématique du contexte en histoire et philosophie des sciences entre 1870 et 1930. Enfin, nous présentons et analysons certaines pratiques épistémologiques et éditoriales des Scientifiques-Philosophes au sein des périodiques philosophiques. Nous montrons comment ces pratiques ont participé à l’institutionnalisation de la philosophie des sciences au tournant du XXe siècle.