Représentations et pratiques du contact des langues en classe de FLE : place et rôle de l’anglais et de l’arabe dans l’enseignement et apprentissage du français à l’université en Libye : étude à partir d’observations et d’entretiens
Auteur / Autrice : | Muftah Mohamed |
Direction : | Sophie Bailly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 12/12/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Analyse et traitement informatique de la langue française (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Eric Castagne |
Examinateurs / Examinatrices : Alex Boulton, Inês Signorini | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-François Bourdet, Corinne Weber |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’apprentissage du français (L3), considéré comme une langue proche de l’anglais (L2) par des étudiants universitaires en Libye, a pu profiter d’un transfert de ressources apprises dans l’anglais (L2). L’accès au français (L3) a été favorisé grâce à l’anglais langue d’appui. Les apprenants connaissant l’anglais ainsi que leurs enseignants peuvent s’appuyer sur des acquis des apprentissages en anglais (L2) tels que la reconnaissance de l’alphabet français (majuscule minuscule attaché et détaché), ordre des mots, certains aspects grammaticaux (place et rôle du verbe être = to be). L’apprentissage de l’anglais offre ainsi aux apprenants des passerelles linguistiques mais aussi culturelles pour apprendre le français.Cependant il existe des représentations qui freinent l’utilisation de l’anglais comme langue d’appui : l’anglais L2 est considérée comme une langue est dangereuse pour l’apprentissage du français L3 ; il y a des risques de confusion, notamment entre les faux-amis lexicaux, et la classe du français doit être exclusivement consacrée au français et se dérouler en français.La langue arabe (LM) pour les étudiants et des enseignants semble jouer un rôle en assurant en dernier recours l’intercompréhension entre les apprenants et les enseignants. Mais, les monolingues, qui n’ont que l’arabe (LM), sont moins bien équipés que les bilingues, qui ont l’anglais L2, pour réaliser des transferts de connaissance quand il s’agit d’apprendre le français. L’anglais L2 aide les étudiants et les enseignants à gagner en temps et en effort pour apprendre et enseigner le français.