Apports de la psychothérapie à médiation multi-modale en réhabilitation psychiatrique : expérience sonore, émotions et cognitions
Auteur / Autrice : | Myriam Scholer |
Direction : | Fabienne Lemétayer, Lony Schiltz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INterdisciplinarité en Santé Publique Interventions et Instruments de mesure complexes – Région Est |
Jury : | Rapporteurs / Rapporteuses : Paul Kremer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Notre sujet de recherche porte sur l’étude de patients psychotiques et alcoolo-dépendants (CIM-10) qui évoluent sur les dimensions psychologiques de la créativité, des émotions (reconnaissance, expression et régulation émotionnelle) et des cognitions (perception, attention, mémoire, fonctions exécutives) lors d’une intervention de psychothérapie à médiation musicale de groupe au sein d’un hôpital de réhabilitation psychiatrique stationnaire. Nous appliquons une méthodologie quantitative et qualitative intégrée pour une période de huit mois d’intervention thérapeutique. Six études scientifiques (articles) composent le contenu de cette thèse :Étude 1 : Mise en évidence du processus créatif (artistique et musical). Étude 2 : L’élaboration de schémas d’observation clinique. Étude 3 : L’évolution du malade psychique sur la dimension des émotions.Étude 4 : La dimension cognitive : Capacités d’attention et de mémorisation lors du processus thérapeutique.Étude 5 : Études structurales en psychothérapie à médiation musicale de groupe.Étude 6 : Le groupe thérapeutique comme objet de recherche en réhabilitation psychiatrique stationnaire. Les résultats des études quantitatives confirment l’existence d’un impact favorable du sonore sur les dimensions psychologiques et sur le comportement observable, tout en prenant en considération l’existence de différences significatives entre les sous-groupes cliniques des patients psychotiques (schizophrénie) et des patients alcoolo-dépendants. Finalement, la mise en place de programmes d’intervention psychothérapeutique spécialisés, adaptés aux diagnostiques préalables et aux besoins spécifiques des patients, est discutée