La contractualisation du droit moral de l'auteur
Auteur / Autrice : | Hélène Raizon |
Direction : | Agnès Maffre-Baugé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit biens, Normes et Contrats |
Date : | Soutenance le 16/12/2014 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 537 « Culture et patrimoine » (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Biens- Normes- Contrats / LBNC |
Jury : | Président / Présidente : Denis Mouralis |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Bruguière, Laure Merland, Bérengère Gleize | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Michel Bruguière, Laure Merland |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’œuvre est le reflet de la personnalité de l’auteur. Dès lors, nul ne peut légitimement dissocier de l’œuvre l’esprit qui en est à l’origine, ni la dénaturer. A ce titre, L’article L. 121-1 du Code de la propriété intellectuelle dispose en son troisième alinéa que le droit moral de l’auteur d’une œuvre de l’esprit est inaliénable, de sorte que sa contractualisation semble exclue. Pourtant, l’étude des pratiques contractuelles montre, en réalité, que le droit à la paternité, ainsi que le droit au respect de l’œuvre, deux des prérogatives le constituant, font fréquemment l’objet de conventions. Ainsi, l’on peut en déduire que l’on assiste à une contractualisation du droit moral. Toutefois celle-ci ne s’opérera que de manière indirecte, soit à l’occasion d’une cession des droits patrimoniaux de l’auteur ou à l’occasion de la vente du support de l’œuvre ; soit par application du droit commun des contrats.