Thèse soutenue

L'apprentissage de l'orthographe lors de la dictée et la copie de mots manuscrits : effets des tâches processus sous-jacents

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Auteur / Autrice : Manuel Pérez
Direction : André TricotHélène Giraudo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 07/11/2013
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Cognition, langues, langage, ergonomie (Toulouse ; 2006-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Karine Duvignau, Michel Fayol
Rapporteur / Rapporteuse : Stéphanie Cailliès, Sylvie Plane

Résumé

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L’étude de l’apprentissage de l’orthographe vise à analyser les mécanismes cognitifs et les structures le rendant possible. Cette acquisition s’effectue au travers de tâches comme la dictée et la copie, utilisées en recherche et à l’école. Si des modèles propres aux tâches rendent compte des processus de la production verbale écrite, ils n’intègrent pas de dimension comparative. L’objectif de cette thèse est d’examiner comment la dictée et la copie participent à cet apprentissage. Le modèle que nous proposons intègre les deux tâches et les instances mémorielles sous-jacentes. Les performances en dictée d’élèves de C.P. et de C.E.1 ont été analysées selon 4 conditions d’entraînement : aucune préparation, lecture à haute voix, lecture à haute voix et copie, copie seule. Les items utilisés sont soit des mots sélectionnés en fonction de leur complexité orthographique et de leur familiarité ou leur fréquence, soit des pseudomots de complexité variable. Globalement les expériences 1, 2, 3 font état d’effets du niveau scolaire et de l’entraînement. Toutefois, dans l’expérience 4, la supériorité de la copie sur la lecture disparaît : la copie ne serait efficace que si elle est combinée à une lecture à haute voix. Si la copie associée au déchiffrage semble l’entraînement le plus efficace en termes d’apprentissages orthographiques, la présence en mémoire à long terme d’une représentation graphomotrice connectée à la représentation lexicale est envisageable. Ceci expliquerait pourquoi, face à un mot que nous lisons mais dont nous doutons de l’orthographe, nous éprouvons le besoin de l’écrire manuellement afin d’en récupérer la forme orthographique normée.