Dépôt et caractérisation de métaux et de nitrures à base de chrome par pulvérisation magnétron pulsée (HiPIMS)
Auteur / Autrice : | Axel Ferrec |
Direction : | Mohamed-Abdou Djouadi, Pierre-Yves Jouan, Frédéric Schuster |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des Matériaux, Plasmas et couches minces |
Date : | Soutenance en 2013 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Jury : | Président / Présidente : Christelle Tixier |
Examinateurs / Examinatrices : Mohamed-Abdou Djouadi, Pierre-Yves Jouan, Frédéric Schuster, Christelle Tixier, Laurent Barrallier, Frédéric Sanchette | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Barrallier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La pulvérisation magnétron est une technique largement utilisée à l’échelle industrielle pour la croissance de films métalliques ou de nitrures. Ces travaux de thèse portent sur l’élaboration de revêtements à base de chrome pour sa qualité de résistance à l’oxydation en environnement hostile. Pour ce faire, nous avons étudié les potentialités d’une nouvelle technique d’élaboration de pulvérisation magnétron pulsée à haute puissance (HiPIMS). Nous sommes partis d’une analyse du plasma par spectrométrie de masse pour tenter de mettre en évidence les phénomènes fondamentaux et expliquer ainsi les propriétés particulières des matériaux obtenues par ce procédé d’élaboration. Partant d’un matériau de chrome relativement simple, déposé par dcMS, nous l’avons optimisé grâce à la comparaison entre les décharges dcMS et HiPIMS. Les films de chromes synthétisées en HiPIMS ont montré une résistance à l’oxydation jusqu’à 700°C. Nous avons ensuite déposé du CrN, qui après optimisation, a permis d’accroître la résistance à l’oxydation jusqu’à 900°C. En parallèle de cette étude menée au laboratoire, nous avons réalisés des essais industriels qui ont confirmés ces résultats. Pour terminer, nous avons également étudié l’effet d’un troisième élément, en vu d’augmenter d’avantage les performances. L’ajout du silicium s’est avéré concluant car une température maximale de 1200°C à pu être atteinte.