La notion de "juridiction" au sens de l'article 1er de la Convention européenne des droits de l'homme
Auteur / Autrice : | Carmen Gina Puşcaşu |
Direction : | Frédéric Sudre, Corneliu-Liviu Popescu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 11/01/2013 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 en cotutelle avec Universitatea Bucureşti |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Montpellier ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de droit européen des droits de l'Homme (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Sudre, Corneliu-Liviu Popescu, Olivier de Frouville, Syméon Karagiannis, Corneliu Bîrsan, Gérard Gonzalez |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier de Frouville, Syméon Karagiannis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La notion de « juridiction » au sens de l'art. 1 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales est directement liée au problème plus ample de la mise en cause de la responsabilité des Etats contractants et, implicitement, au problème d'ordre procédural de la compétence de la Cour de Strasbourg. L'interdépendance de ces trois éléments a mené à une interprétation jurisprudentielle autonome du concept de «juridiction», qui reflète les efforts de la Cour européenne des droits de l'homme de concilier les différents rôles dans lesquelles l'Etat évolue sur la scène internationale. Vu que la mission de la Cour est celle de protéger les droits individuels, le défit auquel l'instance de Strasbourg doit répondre est celui de privilégier le rôle de « garant des droits de l'homme » de l'Etat, sans provoquer un déséquilibre fonctionnel ou relationnel des Etats parties à la Convention. La frontière entre équilibre et déséquilibre n'étant pas fixe, le concept de « juridiction » fonctionne en tant qu'axe élastique d'orientation du comportement des Etats, théoriquement gouverné par le principe de la liberté d'action, mais pratiquement encadré par l'obligation de garantir les droits consacrés par la Convention.