Thèse soutenue

Qu'est-ce que penser - en - musique ?

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Stéphane Gasparini
Direction : Roger Pouivet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 10/12/2013
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie-Archives Henri Poincaré (Nancy ; 1992-2017)
Jury : Président / Présidente : Esteban Buch

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

L’hypothèse que nous chercherons à valider dans notre thèse est la suivante : à chaque fois qu’un musicien crée, compose, improvise ou interprète, il pense. Plus précisément, il utilise une forme de pensée très spécifique qui circule « au ras » de l’activité musicale. Une pensée non-réflexive qui ne spécule pas, qui ne théorise pas ni ne raisonne, mais qui agit et expérimente. Le travail que nous entreprenons a pour but, à partir de ce que nous appelons les « pratiques musiciennes », d’appréhender ce mode spécifique de « penser-en-musique ».La méthode employée sera celle d’une longue remontée à partir de ces « pratiques » en vue de pointer la présence de cette « pensée-en-musique » à tous les stades de la mise en œuvre de la musique. Les actions liées à ce « travelling arrière », qui nous amènera au cœur de la création musicale, seront celles de diffuser, jouer, enregistrer, écrire, décider et composer de la musique. La perspective choisie tout au long de notre analyse sera celle de la production (à rebours de la plupart des approches de philosophie de la musique qui sont produites, pour leur part, du point de vue de la réception).Pour finir nous dirons que le but subsidiaire poursuivi dans notre étude est d’apporter une nouvelle contribution à la très ancienne question philosophique du rapport entre la « pensée et l’action ». En art cette question est désormais, et plus que jamais, d’actualité.