Psychologie positive et EMDR : questions et perspectives
Auteur / Autrice : | Martine Laizeau |
Direction : | Cyril Tarquinio, Charles Martin-Krumm |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 06/11/2013 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INterdisciplinarité en Santé Publique Interventions et Instruments de mesure complexes – Région Est |
Jury : | Président / Présidente : Zoï Kapoula |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’EMDR est une thérapie intégrative créée en 1987 par Shapiro évaluée comme efficace et rapide sur les états de stress post traumatiques. En 1995, elle améliore pour arriver à ce qu’elle appelle le Traitement Adaptatif de l’Information – TAI - (« Adaptative Informational Process : AIP »), révisé en 2001 et 2006. Cette théorie postule qu’il existe au plan cérébral un système de traitement des informations capable d’intégrer les nouvelles expériences à des réseaux de mémoire existants. Depuis d’autres pathologies ont été traitées avec l’EMDR. D’autre part, en 1998, Seligman donne naissance à la psychologie positive. Au lieu de considérer la «santé mentale » comme la « réduction des troubles neuropsychiatriques », il propose non plus d’aider les gens à passer de - 5 à 0 sur l’échelle de bonheur, mais de permettre à chacun de passer de 0 à + 5 sur un continuum de bonheur. Allier ces deux perspectives pose un certain nombre d’interrogations mais ouvre également des perspectives enthousiasmantes. Trois études ont porté sur les forces de caractères avec un échantillon de 60 sujets, pour la première, 100 sujets pour la seconde et une étude de cas avec pour objectif d’évaluer l’optimisation de l’intégration des forces avec des éléments provenant de l’EMDR. Les deux études suivantes ont porté sur la création d’un protocole EMDR d’optimisme et l’étude de ses possibilités. Nos conclusions sont que, plus que jamais, une théorisation rigoureuse est nécessaire (et elle est déjà à l’œuvre dans le cadre de la psychologie positive) et la validation scientifique des assertions est déterminante pour l’efficacité des interventions alliant psychologie positive et EMD