Une analyse de l'expérimentation et de la diffusion en Lorraine des revendications syndicales de ''la prise en charge des discontinuités d'emploi'' portées au niveau confédéral par la CGT et par la CFDT
Auteur / Autrice : | Benoît Scalvinoni |
Direction : | Joseph Romano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 03/07/2013 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lorrain de sciences sociales (Metz ; 19..-2023) |
Jury : | Président / Présidente : Lionel Jacquot |
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Andolfatto, Claude Didry |
Mots clés
Résumé
Cette thèse se propose d'analyser les enjeux révélés par la diffusion et la concrétisation, en Lorraine, des revendications syndicales de « la prise en charge des discontinuités d'emploi » qui sont construites et promues au niveau confédéral par les confédérations CFDT et CGT. En analysant la matérialisation des revendications confédérales à un niveau local, cette thèse s'intéressera plus largement aux stratégies tenues par les confédérations syndicales. Elle interrogera l'autonomie et la capacité d'action des syndicats dans le champ des relations professionnelles. Schématiquement, les revendications de la CFDT pour une « sécurisation des parcours professionnels » et de la CGT pour un « nouveau statut du travail salarié » visent à maintenir respectivement l'employabilité et la qualification des individus en dehors ou entre deux emplois. En mobilisant des terrains qui explorent les niveaux confédéral, interprofessionnel et de l'entreprise, on cherchera à comprendre si ces référentiels idéologiques confédéraux imprègnent les pratiques syndicales locales. Le cadre théorique et disciplinaire de cette thèse est principalement celui de la sociologie du syndicalisme et celui de l'emploi, mais empruntera tout naturellement à celui de la sociologie générale.