Thèse soutenue

Activités amylase et lichenase d'une nouvelle souche de Bacillus. Production sur milieu solide et caractérisation.

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Auteur / Autrice : Sameh Maktouf
Direction : Semia Ellouz ChaabouniMagali Remaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Ingénierie Microbienne et Enzymatique
Date : Soutenance le 18/02/2013
Etablissement(s) : Toulouse, INSA en cotutelle avec Université de Sfax (Tunisie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'ingénierie des systèmes biologiques et des procédés (Toulouse) - Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés [LISBP]
Jury : Président / Présidente : Youssef Gargouri
Examinateurs / Examinatrices : Magali Remaud, Mamdouh Ben ali, Semia Chaabouni, Claire Moulis
Rapporteurs / Rapporteuses : Said Jabbouri, Farid Limam

Résumé

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L’objectif de cette thèse était d’isoler de nouvelles glycoside-hydrolases à partir d’une souche de Bacillus issue d’un Biotope sud-tunisien. Cette souche a montré des potentialités à produire une amylase et une lichenase à 45°C et à pH 9. La production de ces deux hydrolases a été optimisée en fermentation solide sur millet, une agro-ressource de faible coût. Cette optimisation a été conduite en adoptant la méthodologie des plans d’expériences. Nous avons ainsi obtenu des niveaux de production de l’ordre de 540 Unités d’activités amylase par gramme de substrat solide et 503 U/g d’activité lichenase. Ces deux protéines ont été par la suite purifiées et caractérisées biochimiquement. L’amylase présente un pH et une température d’activité optimaux de 5 et 70°C, respectivement. La lichenase a montré une thermoactivité et une thermostabilité remarquables qui la distinguent des lichenases précédemment décrites. En effet, l’enzyme conserve plus de 20% de son activité à 100°C, et plus de 60% de son activité après une incubation de 30 min à 90°C. Le gène codant pour cette protéine a été isolé par la construction d’une banque fosmidique dans E. coli. La comparaison de sa séquence avec la banque de données NCBI a montré que le gène de la lichenase UEB-S possède une très forte homologie avec celle de Bacillus subtilis 168, avec les positions de deux acides aminés seulement qui divergent. Un modèle de la lichenase construit au cours de cette étude laisse supposer que l’un de ces deux acides aminés (Val 69) pourrait être impliqué dans sa thermostabilité, et ce en modifiant la géométrie du site de fixation au calcium