Déviances aux normes sexe et sexualité à risque(s) : représentations et impact du genre dans la perception des risques sexuels
Auteur / Autrice : | Gwenaël Domenech-Dorca |
Direction : | Patrick Gosling |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 24/01/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Cendrine Marro |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Gosling, Cendrine Marro, Édith Salès-Wuillemin, Benoît Testé | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Édith Salès-Wuillemin, Benoît Testé |
Mots clés
Résumé
L’accès des femmes à une sexualité sans risque est soumis à l’image qu’elles se font de leurs partenaires. Nous nous proposons d’explorer l’impact des représentations de masculinité et de féminité dans la perception des risques sexuels. Cinq études seront mises en place afin d’étayer l’hypothèse générale suivante : les individus s’éloignant des normes de sexe de leurs groupes (hommes déviants et femmes déviantes) sont perçus comme prenant davantage de risques dans leurs sexualités que les individus en accord avec les prescriptions sociales (physiques et comportementales) de leur sexe.Nos résultats remettent en perspective une partie de la littérature. Pour une femme, un individu (sexe masculin ou féminin) correspondant aux attentes physiques et comportementales de son groupe de sexe prend plus de risques qu’un individu physiquement typique mais ayant des attitudes opposées à celles qui lui sont socialement préconisées (étude 3). Les normes comportementales, attribuées socialement aux hommes ou aux femmes, influencent directement l’image que l’on se fait d’une personne (étude 5). Ainsi, quel que soit son sexe, la présentation de comportements masculins amène à percevoir un individu comme ayant davantage de comportements à risques que lorsqu’il est décrit avec des comportements féminins.