Thèse soutenue

Le santur iraniens et ses maîtres : une approche organologique et ethnomusicologique

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Auteur / Autrice : Hassan Tabar
Direction : François Picard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Musique et musicologie
Date : Soutenance le 16/12/2011
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Patrimoines et Langages Musicaux (Paris ; 2006-2014)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Meeùs
Examinateurs / Examinatrices : François Picard, Luc Charles-Dominique, Mas’ûd Shenassa, Yann Richard

Mots clés

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Résumé

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La cithare à cordes frappées est apparue en Orient et en Occident vers le XVe siècle.Cet instrument ne figure pas sur les miniatures persanes anciennes avant l’époque Qâjâr (1786-1925), si bien que son apparition dans la musique savante pourrait être relativement tardive ; il est donc bien difficile d’affirmer quoique ce soit sur la date et le pays d’origine de l’instrument.Tandis que le luth târ était l’instrument majeur, le nombre de joueurs de santour était très restreint jusqu’à la fin du XIXe siècle, et nous ignorons le contenu de leurs répertoires.Le plus ancien joueur de santour connu est Mohammad Hasan Khân. Il vivait au milieu du XIXe siècle.Avant 1940 il n’y avait pas de luthier spécialisé, et les instruments étaient fabriqués par des fabricants de luths târ et setâr.Si Habib Somâ’i (1905 – 1946) fut le dernier d’une longue chaîne traditionnelle, Farâmarz Pâyvar (1932 – 2009) est sans conteste le premier d’une nouvelle génération. La génération actuelle, ceux nés dans les années 1980, préfère quant à elle la composition à l’occidentale à la pratique du répertoire radif.Pour le santour, il semble qu’aujourd’hui le radif de Sabâ soit le plus approprié et ceci pour trois raisons : Sabâ a commencé à écrire son radif pour les joueurs de santour ; Sabâ était aussi un joueur de santour, élève de Ali Akbar Shâhi et Somâ’i ; enfin, dans son entreprise, Sabâ fut aidé par Pâyvar qui était déjà un musicien confirmé.L’étude organologique, comprenant description de l’instrument et de sa facture, est complétée par une histoire de son enseignement. L’étude musicologique s’appuie sur la transcription d’enregistrements historiques.