Thèse soutenue

Horizon et projet des traducteurs littéraires bulgares du russe et du français dans la Bulgarie communiste (1944-1989)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Krassimira Tchilingirova Ivleva
Direction : Marie Vrinat-Nikolov
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littératures et civilisations comparées
Date : Soutenance en 2011
Etablissement(s) : Paris, INALCO

Résumé

FR  |  
EN

La présente étude, qui se fonde sur la méthodologie de critique de traduction d'A. Berman, tente d'explorer l'« horizon traductif» dans la Bulgarie communiste et d'examiner comment, et si, il a influencé les« projets de traduction» de certaines œuvres littéraires du russe et du français. «Horizon» et «projet» sont, ici, deux notions empruntées à A. Berman, qui sont précisément définies et nous permettent de cerner, d'une part, le contexte dans lequel s'inscrivent la théorie et la pratique de la traduction pendant la période étudiée et, d'autre part, la manière dont les traducteurs abordent la traduction et effectuent la « translation» des œuvres étrangères. A travers un parcours historique, conventionnellement délimité en périodes, nous tentons de faire surgir des tendances. Et cela sur deux plans : la manière dont on fait de la critique de traduction et les critères à partir desquels on choisit et « transfère » les œuvres traduites dans le contexte littéraire bulgare. Ainsi, nous voudrions définir « ce-à-partir-de-quoi » (Berman : 1995) on traduit en Bulgarie durant les années communistes. Nous voudrions particulièrement savoir s'il existe un « canon traductif » et comment il influence la pratique et la théorie de la traduction. Pour ce faire, nous avons exploré, l'horizon et le projet de traduction de deux œuvres concrètes : le recueil de poèmes de P. Éluard, Pesni za vsicki (Chants pour tous) et le roman de M. Boulgakov, Le Maître et Marguerite. Le choix de ces œuvres nous pennet de saisir des exemples pris aux cultures russe et française et de nous arrêter à différentes sous-périodes des années communistes.