Thèse soutenue

Simulation multi-résolution/multi-échellesde la thermohydraulique des assemblages de réacteurs à neutrons rapides,

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Pierre-Emmanuel Angeli
Direction : Benoît Goyeau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique energétique
Date : Soutenance le 10/11/2011
Etablissement(s) : Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Châtenay-Malabry, Hauts de Seine ; 1998-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (Gif-sur-Yvette, Essonne)
Jury : Président / Présidente : Pierre Sagaut
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Goyeau, Philippe Angot, Florain Fichot, Frédéric Ducros, Olivier Cioni
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Angot, Florain Fichot

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Ce travail de thèse poursuit l’objectif d’une simulation numérique multiéchelle d’un assemblage de réacteur à neutrons rapides. Malgré la puissance croissante des ordinateurs, la CFD fine complète d’un tel système demeure extrêmement coûteuse dans un contexte de recherche et développement. Nous proposons alors, une fois déterminé le comportement thermohydraulique moyen de l’assemblage, de reconstruire localement l’information aux fines échelles, l’ensemble de la démarche requérant un temps de calcul bien moindre qu’une simulation de la totalité de la structure. La description à l’échelle moyenne est obtenue soit par le formalisme de prise de moyenne volumique en milieu poreux, soit via une approche alternative historiquement développée pour les assemblages de RNR-Na. Elle fournit des informations utilisées comme contraintes d’un sous-problème de raffinement d’échelle, par l’intermédiaire d’une technique de pénalisation des équations de conservation locales. Ce sous-problème exploite le caractère périodique de la structure en s’appuyant sur des conditions aux limites de périodicité des champs recherchés ou de leur déviation spatiale. Après validation des méthodologies sur des applications modèles, nous entreprenons leur mise en oeuvre sur des configurations « industrielles » qui démontrent la viabilité de cette approche multiéchelle.