Développement de diagnostics optiques avancés pour l'étude de la cinétique ultrarapide de production d'oxygène par décharge nanoseconde dans l'air à pression atmosphérique
Auteur / Autrice : | Farah Kaddouri |
Direction : | Christophe Laux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Energétique |
Date : | Soutenance le 26/09/2011 |
Etablissement(s) : | Châtenay-Malabry, Ecole centrale de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Châtenay-Malabry, Hauts de Seine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (Gif-sur-Yvette, Essonne) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Odic |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Laux, Pascale Desgroux, Zdenko Machala, Nicolas Ghérardi, Deanna Lacoste |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Un grand nombre d’applications de plasmas à pression atmosphérique sont en développement. Une obtention de plasma à haute réactivité chimique pour un faible coût énergétique est possible par l’utilisation de décharges nanosecondes répétitivement pulsées (DNRP).Cette recherche concerne plus particulièrement l’effet des NRPD en combustion assistée par plasma. Cette dernière permet l’utilisation de flammes pauvres, qui produisent moins de NOx et qui sont par conséquent moins polluantes.Pour comprendre les phénomènes physico-chimiques qui régissent les NRPD, différents diagnostiques optiques et mesures électriques ont étaient mis en place.L’efficacité de la combustion est très sensible à l’oxygène atomique (O). Nous avons présumé dans nos travaux que la production de cette oxygène ce faisant via un mécanisme a deux étapes où l’azote de l’air produis par impact électronique de l’azote excité aux états (A,B,C), qui réagis ensuite avec l’oxygène moléculaire donnant de l’oxygène atomique.Les densités d’états excités N2(B) et N2(C) on été déterminées par spectroscopie d’émission. L’état N2(A) est lui mesure par spectroscopie d’absorption en cavité résonnante. L’évolution de la concentration de l’oxygène atomique est déterminée par TALIF et on a noté jusqu'à 50% de dissociation de l’oxygène moléculaire en oxygène atomique. Des mesures résolues spatialement et temporellement ont été effectuées. L’élévation de la température du gaz dans la décharge a été établie. Des mesures électrique de tension et de courant ont permis l’estimation de l’énergie déposée par pulse.En résume ses mesures nous ont permis de mieux comprendre et de caractériser une DNRP dans l’air. Le fait que les temps de décroissance et les valeurs de l’évolution des concentrations des états excités de l’azote coïncident avec ceux de la production de l’oxygène atomique et que le gaz voit sa température s’élever de quelques centaines de degrés tendent à valider le mécanisme à deux étapes proposé.