Les langues, facteurs du rendement en lecture dans les évaluations PIRLS
Auteur / Autrice : | Gabriela Gómez Vera |
Direction : | Bruno Suchaut |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 27/01/2011 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Idées, Sociétés, Institutions, Territoires (Dijon ; 2007-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherche sur l'éducation : sociologie et économie de l'éducation (IREDU) (Dijon) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Fayol |
Examinateurs / Examinatrices : Martine Rémond | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pascal Bressoux, Marc Demeuse |
Résumé
Le point de départ de cette recherche concerne la question suivante : l’acquisition de la lecture, peut-il être plus ou moins efficace en fonction de la langue dans laquelle il s’effectue? Deux catégories pour classer les langues on été définies dans ce travail. Premièrement, la notion de famille linguistique est à la base d’une description des langues à partir d'une perspective historique et culturelle. Deuxièmement la notion de profondeur orthographique est mobilisée, celle-ci différencie les langues en fonction de la correspondance entre l'orthographe et la phonétique. Ces catégories ont été mises en rapport avec les bases de données PIRLS 2001 et 2006 (étude internationale sur la lecture menée par l'IEA), afin de relier la performance en lecture et la langue dans laquelle les élèves ont répondu au test. Toutefois, il est clair que la langue n'est pas un facteur isolé, car elle fait partie d'un ensemble complexe de déterminants; ainsi, des facteurs liés aux élèves et au milieu scolaire ont également été incorporés dans l'étude. En outre, il a été tenu compte de la multidimensionnalité du processus de lecture, en distinguant dans les analyses les différents domaines mesurés par l’enquête : lecture d'informative, littéraire, et compréhension des processus d'ordre complexe et simple. Pour répondre aux questions de cette recherche nous avons élaboré un modèle statistique hiérarchique capable de rendre compte de la relation entre la compréhension de la lecture, la langue et les facteurs qui y sont associés. En dernière analyse, les facteurs contextuels (individuels et scolaires) se sont révélés être plus importants que la langue elle-même. En outre, les déterminants du niveau en lecture dépendent des systèmes éducatifs observés dans cette enquête.