Thèse soutenue

Soudage-diffusion hétérogène assisté par friction malaxage : cas du couple Al/Fe

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Marion Girard
Direction : Guillaume Racineux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Matériaux/Procédés
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Ecole Centrale de Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Génie Civil et Mécanique (Nantes)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

FR  |  
EN

Le présent travail s’inscrit dans le cadre général du soudage hétérogène aluminium/acier. Ce sujet a fait l’objet de nombreuses études ces dernières années, le plus souvent sur lemoyen d’adaptation des procédés classiques de soudage par fusion, mais également sur quelques procédés de soudage à l’étatsolide, notamment l’utilisation du soudage par friction malaxage (FSW). Pour ce dernier procédé, quelques aménagements ont été effectués et notamment concernant la position du pion qui a été placé essentiellement dans l’aluminium. Comme il est apparu au cours de notre étude que c’était la diffusion qui était le phénomène clé de ce procédé dérivé du FSW, nous avons nommé celui-ci « soudage-diffusion assisté par friction malaxage » (FSDB, pour Friction Stir Diffusion Bonding). La diffusion réactive qui a lieu à l’interface des deux matériaux, conduit à la formation d’une couche de réaction composée de phases intermétalliques. Cette couche diminue la résistance mécanique du joint en particulier quand celle-ci est épaisse. Sachant que cette couche intermétallique est la clé du procédé, nous avons, dans un premier temps, déterminé l’influence des paramètres procédés sur la couche intermétallique, et mesuré l’impact de celle-ci, plus précisément de son épaisseur et de sa nature, sur les propriétés mécaniques locales et globales des joints effectués par FSDB ; puis dans un deuxième temps, nous avons réalisé un modèle multiphysique permettant de prédire l’épaisseur de la couche de réaction en fonction des paramètres procédés.