Figures de la subversion dans les littératures francophone et d'expression arabe au Maghreb et au Proche-Orient, des années 1970 à 2000 : (R. Boudjedra, A. Cossery, E. A. El Maleh, É. Habibi et P. Smaïl)
Auteur / Autrice : | Touriya Fili-Tullon |
Direction : | Dominique Combe |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation francaise |
Date : | Soutenance le 24/01/2009 |
Etablissement(s) : | Paris 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche Écritures de la modernité (littérature et sciences humaines) (Paris ; ....-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Mireille Calle-Gruber |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Combe, Mireille Calle-Gruber, Charles Bonn, Samia Kassab-Charfi, Salah Mejri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans l’aire arabofrancophone, la valeur littéraire de la fiction narrative tend souvent à se confondre avec sa dimension subversive. Le présent travail aborde cette notion problématique de subversion en tant que modalité discursive et posturale. Sont analysées les perturbations infligées aux codes linguistiques, énonciatifs et génériques à la lumière du postulat suivant lequel le bilinguisme et le biculturalisme des écrivains favorisent cette veine et la nourrissent. C’est, en effet, autour d’une double appartenance, feinte ou avérée, que se rejoignent les poétiques d’auteurs aussi éloignés que Rachid BOUDJEDRA, Albert COSSERY, Edmond Amran EL MALEH, Émile HABIBI et Paul SMAÏL. L’articulation de l’analyse textuelle à celle des postures auctoriales permet de discerner une dynamique littéraire dans laquelle ce qui s’offre a priori comme une littérature politique s’avère un avatar d’une politique de la littérature.