Identification en boucle fermée de la machine asynchrone : application à la détection de défaut
Auteur / Autrice : | Imène Bazine |
Direction : | Jean-Claude Trigeassou, Khaled Jelassi, Thierry Poinot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Automatique |
Date : | Soutenance en 2008 |
Etablissement(s) : | Poitiers en cotutelle avec École nationale d'ingénieurs de Tunis (Tunisie) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Mohamed Benrejeb |
Rapporteur / Rapporteuse : Nabil Derbel, Maurice Fadel |
Résumé
Ce mémoire de thèse relate la mise au point d’une méthodologie d’identification en boucle fermée de la machine asynchrone, grâce à une prise en compte explicite de l’algorithme de commande vectorielle. Fondamentalement, l’identification directe pose des problèmes en raison des perturbations stochastiques que l’on retrouve sur la variable de commande via la boucle de régulation, ce qui rend l’estimation asymptotiquement biaisée. Nous proposons de remédier à ce problème grâce à une identification indirecte sur la base de la connaissance du correcteur. De plus, nous étendons le champ d’application de cette approche en identifiant préalablement un correcteur équivalent à l’aide d’une technique de moindres carrés surparamétrisés, afin d’éviter la connaissance a priori de la structure et des paramètres du correcteur. Une structure minimale du correcteur équivalent surparamétrisé est obtenue grâce à un test original portant sur les moments. L'identification de la machine asynchrone est effectuée grâce au correcteur équivalent, à l’aide d’un algorithme du type erreur de sortie. Outre l’élimination du biais asymptotique, les études comparatives réalisées en simulation stochastique ont montré que l’approche indirecte fournit des estimées plus précises, et cela pour une excitation de la machine uniquement constituée par les variations du couple de charge. Enfin, cette nouvelle méthodologie d’identification en boucle fermée a permis d’améliorer la détection des défauts statoriques et rotoriques de la machine asynchrone, grâce à une meilleure réjection des fausses alarmes.