Application des algorithmes évolutionaires à la détermination de modèles de vitesse par inversion sismique
Auteur / Autrice : | Vijay Pratap Singh |
Direction : | Marc Schoenauer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Dynamique et ressources des bassins sédimentaires |
Date : | Soutenance en 2006 |
Etablissement(s) : | Paris, ENMP |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le but du traitement sismique est de fournir une image structurale et lithologique du sous-sol à partir des ondes enregistrées. Cela requiert un modèle des vitesses de propagation. L'obtention de ce modèle est une difficulté majeure en cas de structures complexes telles que piémonts ou dômes de sel. Le but de cette thèse était de développer une technique d'estimation des vitesses de migration robuste et efficace en utilisant une méthode d'optimisation globale dont le coût de calcul soit raisonnable. Nous avons utilisé comme optimiseur un e-MOEA (MultiObjective Evolutionary Algorithm). Nous avons réduit le temps de calcul en introduisant de la connaissance géologique et géophysique au niveau de la représentation, des algorithmes, des opérateurs de variation, et des fonctionnelles. Dans ce travail, après avoir tenté de concevoir une représentation concise et géologiquement significative, nous avons finalement choisi les grilles régulières pour leur souplesse, malgré le risque de coût de calcul élevé dû au grand nombre de paramètres. Nous avons modifié la fonctionnelle de semblance différentielle et l'avons utilisée de concert avec la fonctionnelle de semblance pour avoir un critère robuste et précis. Nous avons adapté l'algorithme e-MOEA en l'hybridant avec les informations de RMO (Residual MoveOut) et de pendage. Nous avons aussi proposé un nouvel opérateur d'exploitation et une technique optimale de synthèse des parents. La motivation de ces adaptations est d'avoir à la fois la robustesse des méthodes globales et l'efficacité des méthodes locales d'optimisation. Nous présentons des exemples d'analyse de vitesse de migration concernant surtout le modèle Marmousi, mais aussi le bloc L7 en Mer du Nord. Nous avons démontré que notre technique d'analyse automatique des vitesses fonctionne sur des modèles fortement erronés, et qu'elle est, en termes de temps de calcul, aussi efficace que les méthodes de gradient, sauf pour les dômes de sel. Nous espérons une future extension 3D de cet algorithme